À l’occasion de la 7e édition de la #SAMAO, un panel de haut niveau s’est penché sur les enjeux majeurs liés à la #réhabilitation minière sur le continent le jeudi 25 septembre 2025 à Ouagadougou. Il a été animé par le ministres de l’Energie, des #Mines et des Carrières Yacouba Zabré GOUBA, son homologue malien, Pr Amadou KEITA et le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO.
Le ministre GOUBA a ouvert les échanges en soulignant l’importance stratégique de la réhabilitation et de la fermeture responsable des mines dans une perspective de durabilité et de retombées positives pour les populations locales. « L’exploitation minière ne doit pas seulement générer des revenus immédiats, mais aussi garantir un héritage environnemental et social maîtrisé après exploitation » a-t-il dit. Il a salué les efforts et les travaux de fond réalisés qui ont permis de structurer le secteur minier burkinabè et d’en faire un pilier de l’économie nationale depuis 2009. Le secteur minier joue un rôle majeur dans le développement socio-économique du pays, mais il est confronté à des défis importants, notamment les enjeux environnementaux, liés à la pollution et à la dégradation des sols, ceux géotechniques, affectant la sécurité des sites. Avant clore son intervention, le ministre burkinabè en charge des mines a déploré le manque de réhabilitation effective des premières mines exploitées. Yacouba Zabré GOUBA a insisté sur la nécessité d’un référentiel technique clair, adossé à la législation notamment la loi de 2024, pour encadrer les opérations de fermeture et de réhabilitation.

Devant un auditoire composé de représentants gouvernementaux, d’experts et d’acteurs du secteur minier, le ministre malien des Mines a salué l’initiative du Burkina Faso d’abriter cette rencontre sous un thème qu’il qualifie de « fondamental pour l’avenir de nos États et de nos communautés ». Il a insisté sur l’impératif de concilier exploitation minière, respect de l’environnement et développement durable. « Le véritable enjeu est de savoir comment transformer nos ressources minières en leviers de développement économique, sans porter atteinte à notre environnement et à la cohésion de nos communautés », a-t-il déclaré. Le ministre a reconnu l’absence de véritables précédents réussis, que ce soit au Mali ou au Burkina Faso.

Pour sa part, le ministre de l’environnement Roger BARO par ailleurs parrain de cette édition 2025 de la SAMAO a félicité son collègue des Mines pour l’initiative du panel. Il a rappelé que son département n’est pas l’ennemi des sociétés minières et a même allégé les procédures tout en maintenant le principe de préservation des écosystèmes.
Le ministre BARO a salué les opérateurs qui respectent leurs engagements et brandi des sanctions contre ceux qui tardent à déposer leurs plans ou à verser leurs cotisations.
Selon ses propos, les risques environnementaux sont réels et nécessitent une gestion rigoureuse, appelant à une amélioration des techniques d’exploitation pour limiter les dégâts, à la transition post-minière, et à des normes nationales adaptées aux besoins du pays, sans dépendre uniquement des standards internationaux. Pour finir. Le parrain de la SAMAO a réaffirmé sa disponibilité à accompagner tous les acteurs afin que la richesse minière rime avec respect de l’environnement et durabilité.
Source : Direction de la Communication et des Relations Presse
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