CNEI-BF: déclaration du président Nikièma sur l’édition 2025 du Cadre de Concertation Public-Privé (CC-PP)

Ceci est une déclaration du Conseil national de l’Economie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) à l’occasion de l’édition 2025 du Cadre de Concertation Public-Privé (CC-PP) tenu à Bobo-Dioulasso du 10 au 11 novembre 2025 sur le thème: « développement des infrastructures : enjeux, défis et engagement patriotique pour une économie durable ». Le président du CNEI-BF, Salifou Nikièma, a salué les efforts du gouvernement et décliné dans le document la vision de sa structure en trois grands points: « l’amélioration des conditions de travail et de production ; l’intégration du secteur informel dans l’économie structurée et le renforcement de la cohésion sociale et urbaine ».

DECLARATION DU CONSEIL NATIONAL DE L’ECONOMIE INFORMELLE DU BURKINA FASO A L’OCCASION DE L’EDITION 2025 DU CADRE DE CONCERTATION PUBLIC-PRIVE (CC-PP)

Avant tout propos, les travailleurs du secteur informel du Burkina Faso, réunis au sein de leur faitière dénommée Conseil National de l’Economie Informelle du Burkina Faso, adressent leurs remerciements à Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat avec l’ensemble de son Gouvernement, les partenaires techniques et financiers (Patronat, Chambre de Commerce et d’Industrie, Bureau International du Travail etc.) pour la  prise en compte du Conseil National de l’Economie Informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) dans les processus de prise de décisions et demandons davantage sa forte implication dans son rôle d’interface entre le Gouvernement, les partenaires au développement et les travailleurs de l’économie informelle.

Nous félicitons le Gouvernement pour le retour progressif des personnes déplacées internes, majoritairement des travailleurs de l’économie informelle dans leurs localités.

Nous saluons le thème de cette édition, portant sur le « développement des infrastructures : enjeux, défis et engagement patriotique pour une économie durable ».

Nous saluons les efforts déjà réalisés en matière de développement des infrastructures notamment marchandes. Cependant, les défis sont encore élevés dans les milieux informels. Nous retenons entre-autres :

1. l’insuffisance et inadaptation des infrastructures existantes (Manque de marchés aménagés et couverts, d’espaces artisanaux modernes, faible prise en compte des besoins spécifiques des métiers informels (tailleurs, mécaniciens, vendeurs ambulants, restauratrices…).

2. le financement limité et l’absence de partenariats durables (difficulté d’accès aux ressources publiques et privées pour la construction et l’entretien des infrastructures)

C’est pourquoi, le Conseil National de l’Economie Informelle du Burkina Faso voudrait ici faire connaitre sa vision en trois (03) grands points :

Le premier point concerne l’amélioration des conditions de travail et de production 

Le développement d’infrastructures adaptées (marchés, ateliers, entrepôts, centres de services, zones artisanales, etc.) permet de :

  • réduire l’insécurité et l’insalubrité dans les espaces de travail ;
  • faciliter la productivité et la qualité des produits ou services ;
  • diminuer les pertes économiques liées au manque d’équipements.

Le deuxième point concerne l’intégration du secteur informel dans l’économie structurée:

Les infrastructures bien conçues favorisent la formalisation progressive du secteur informel :

  • en donnant une adresse légale aux acteurs (ateliers, boutiques) ;
  • en facilitant leur immatriculation et accès à la fiscalité locale ;
  • en renforçant la visibilité et la reconnaissance institutionnelle.

Le troisième point concerne le renforcement de la cohésion sociale et urbaine :

Un aménagement inclusif des espaces de travail informels contribue à :

  • réduire les tensions liées à l’occupation anarchique du domaine public ;
  • améliorer la cohabitation entre populations urbaines et acteurs économiques ;
  • promouvoir la participation citoyenne à la gestion locale.

Nous souhaitons pour terminer un fort engagement patriotique pour la mobilisation des ressources en vue de la construction et de la mise à disposition d’infrastructures modernes au profit du secteur privé. Nous plaidons aussi pour que le Gouvernement nous appuie dans le sens de l’application des dispositions légales pour organiser le commerce entre grossistes, demi-grossistes et détaillants.

Je vous remercie !

Le Président

Salifou Nikiéma

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