Burkina: la cybercriminalité a coûté près de 7 Mds FCFA au pays en cinq ans (BCLCC)

La cybercriminalité a coûté près de sept milliards de FCFA à la nation burkinabè en cinq ans, a déclaré le commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), le commissaire de police, Batinda Samire Yoni, lors d’un point de presse, ce mercredi 22 octobre 2025, à Ouagadougou. Pour endiguer le phénomène, une Semaine nationale de lutte (SNLCC) est prévue du 27 au 31 octobre prochain dans la capitale burkinabè sous le thème: « Bâtir une résilience nationale face à la cybercriminalité: un impératif pour la paix, la sécurité et la souveraineté numérique du Burkina Faso », a annoncé l’ingénieur en cybersécurité.

Les responsables de la Brigade centrale de Lutte contre la Cybercriminalité (BCLCC), ont annoncé, la Semaine nationale de lutte contre la cybercriminalité (SNLCC) qui se déroulera du 27 au 31 octobre prochain, lors d’un point de presse à Ouagadougou au cours duquel ils communiqué les grandes articulations de l’activité, une première au Burkina Faso.

Pendant cinq jours, la BCLCC ira à l’assaut d’un phénomène qui a engendré, entre 2020 et 2024, « un préjudice financier estimé à plus de 6,7 milliards de francs CFA » au Burkina Faso, selon le Commissaire principal de Police, Commandant de la BCLCC, Bantida Samire Yoni.

« Les infractions les plus fréquentes concernent la cyber-escroquerie, le phishing (hameçonnage), le chantage à la vidéo, les atteintes aux systèmes informatiques, la diffusion de contenus illicites à travers des fausses informations ainsi que les atteintes à la vie privée et à la réputation », a énuméré, l’ingénieur en cybersécurité, Commissaire Yoni qui a poursuivi qu’une tendance inquiétante se manifeste de plus en plus à travers « l’usurpation d’identité d’institutions publiques avec l’usage abusif de leurs logotypes et signes distinctifs à des fins malveillantes, compromettant ainsi la confiance des citoyens dans l’action publique ».

L’essor de la cryptomonnaie, des plateformes d’investissements en ligne et des paris numériques, constituent également « un terrain propice à de nouvelles formes d’arnaques financières et de blanchiments de capitaux », a-t-il ajouté, entre autres, comme des formes d’escroqueries et d’infractions présentent dans le cyberespace national.

Pour juguler la cybercriminalité au Burkina Faso, la BCLCC compte, lors de la Semaine nationale, mobiliser l’ensemble des acteurs nationaux autour des «menaces cybernétiques». Au menu de ces cinq jours, sont prévus, des panels de haut niveau; des caravanes de sensibilisation; des sessions de formation sur la sécurité numérique et la cyber-éthique; des journées portes-ouvertes; un tournoi maracana et une grande Nuit des acteurs.

Espoir Info

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